Documentation
de TopoLisp LT 2D |
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Setam Informatique |
http://www.geo-setam.com |
Cette commande regroupe un module de calcul par cheminements ainsi qu'un module de calcul par blocs. Vous pouvez disposer de votre schéma et du détail du carnet en continu à l'écran. Les éléments (stations, références, visées) sont actifs et leur représentation à l'écran change en fonction de leur état.
PRESENTATION |
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PARAMETRES DE CALCUL |
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CALCUL |
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AVANCE |
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PRESENTATION
Lors de l'affichage, les données hors tolérances sont calculées et s'affichent en rouge par défaut. En passant avec la souris au-dessus, une information sur l'erreur apparaît. Attention lors de l'ouverture de fichier non calculé : ces erreurs sont normales car le contrôle porte sur des données approchées rapidement ou arbitrairement. Généralement elles disparaissent avec l'avancée des calculs.
Affichage
de l'erreur lors du survol d'un objet
Par défaut, les écarts aux distances sont exprimés en cm et ceux aux angles en mgr. Vous pouvez modifier cela dans les options de tolérances.
Les listes se personnalisent par un clic droit sur le libellé des colonnes. De la même façon vous pouvez obtenir un rapport des éléments sélectionnés.
Le format standard est un format spécifique, nommé
OB2, afin de prendre en compte à la fois les éléments
de calcul et d'affichage. Il contient donc l'ensemble des données
(hors points de détail), y compris les cheminements et les
paramètres géodésiques. Néanmoins, votre
applicatif est livré avec en standard avec de nombreux
formats d'import dont les plus courants. Si vous ne trouvez pas le
vôtre, deux moyens s'offrent à vous :
a) Essayez de
définir votre propre format à l'aide de l'analyseur
interne. Regardez le menu Fichier/Définition de nouveaux
filtres. En général, quelques lignes suffisent pour
intégrer un format. Vous pouvez contacter le support qui vous
apportera son aide.
b) Si votre
format est très complexe, cela nécessite un
« plug-in » spécifique (fichier
à l'extension ESC). Contactez notre service
commercial. Une fois réalisé le « plug-in »
est à copier dans le dossier « Extension ».
Dès lors, l'import de vos fichiers est totalement
transparent.
Les étapes pour obtenir le résultat sont réduites au minimum :
Chargez le fichier ou utilisez le vidage carnet par port série ou encore saisissez votre carnet manuellement dans le mini-carnet (menu Outils)
Déterminez les options géodésiques, de tolérances ou de calcul. Des modèles géodésiques permettent de simplifier cette tâche (vous pouvez les modifier ou en ajouter).
Ajoutez les données
connues (XYZ et V0). Vous pouvez procéder par importation
de références contenues dans un fichier (menu
'Edition') ou dans la partie 2D (menu 'Tpl2D') de l'applicatif (si
vous disposez de sa licence). Vous pouvez également cliquer
sur une station, et indiquer les données, ou encore calculer
certaines données avec les outils fournis :
relèvement-intersection,
relèvement double ou rabattement
(voir menu Outils).
D'autres données peuvent être
par la suite ajoutées,
soit manuellement par le mini-carnet
(menu Outils), soit par le module 2D (licence requise - menu
Tpl2D), soit par un nouveau fichier ou vidage série.
Pour un calcul par polygonales, décrivez les premiers cheminements dans l'onglet 'Polygo' et le système pourra trouver les autres automatiquement.
Lancez le calcul, soit par les boutons de la barre d'outils (sans rapport), soit par les commandes dans le menu (avec ou sans rapport).
Corrigez éventuellement les erreurs, par exemple en désactivant certaines visées
Calculez les points de détail dans l'onglet 'Pt Détail'
Corrigez éventuellement les erreurs sur les points de détail, par exemple en désactivant certaines visées
Reportez les points
Un exemple commenté est disponible dans le menu « Information ».
Au lancement de l'applicatif, une fenêtre s'ouvre. Elle dispose de menus (fichier, édition, ...), d'une barre d'outils (précalcul, en bloc, ...), d'onglets (graphique, références, ...), et d'une zone graphique sous fond blanc. Avant l'ouverture d'un carnet, cette zone affiche l'historique des derniers fichiers utilisés : un simple clic dessus ouvre le carnet correspondant.
L'écran
d'accueil permet d'ouvrir les derniers fichiers ou de vider
directement votre carnet
Une fois un carnet ouvert la zone graphique affiche son schéma. Voici en détaille l'interface :
La barre de titre affiche la configuration géodésique et le fichier en cours.
La barre de menus permet l'accès à toutes les fonctionnalités
La barre d'outils est constituée des commandes les plus utilisées comme « pré-calcul » (lance un calcul rapide), ou « options » (fenêtre donnant accès à l'ensemble de la configuration du logiciel)
La barre d'onglets permet de visualiser des parties du carnet : stations, visées, chemins, ... Chaque nom d'onglet est suivi par le nombre d'éléments qui le compose.
La barre d'état affiche les coordonnées sous lesquelles se trouve la souris, mais aussi des informations sur l'objet qui s'y trouve. Dans le cas d'un menu (voir ci-dessous), vous obtiendrez une brève description des actions affichées.
La fenêtre graphique mélangée à un tableau de données. Chaque onglet dispose de sa propre position du tableau qui peut être ajustée par simple « Pressez-glissez-déposez » du bouton . Vous pouvez ainsi, et par onglet, définir l'espace occupé par le schéma et les données.
Le bouton permet de zoomer sur un ou plusieurs points.
Le bouton affiche les derniers fichiers utilisés.
Le bouton affiche le menu contextuel. Vous pouvez l'obtenir également par clic droit. Il rassemble les fonctions des menus jaunes apparaissant dans certains onglets à l'intérieur de la fenêtre graphique.
La fenêtre peut être redimensionnée en l'étirant par un des coins ou un des cotés. Dans la fenêtre graphique, vous pouvez cliquer sur les objets et vous déplacer à l'aide :
Bouton du milieu enfoncé : déplacement. Pour les souris à deux boutons, utilisez la touche shift et le bouton droit enfoncés.
Roulette de la souris : zoom. Pour les souris sans roulette, utilisez la touche contrôle et le bouton droit enfoncés.
Rotation : maintenez les touches shift et contrôle avec le bouton droit de la souris enfoncés.
Zoom étendu : un double-clic avec le bouton du milieu
Pour ces deux dernières options, vous pouvez également utiliser le menu « Affichage ».
Attention ! Dans certaines versions de Windows anciennes (95 ou 98), vous pouvez avoir d'importants ralentissements au niveau des zooms et déplacements avec l'utilisation des touches shift ou control. Nous vous conseillons donc l'usage d'une souris à roulette, ce qui vous permettra également un plus grand confort sous AutoCAD. Si votre poste ne peut en être équipé, contactez le support.
Si la fenêtre graphique ne réagit pas à la roulette de la souris, faites un clic gauche à un endroit sans objet et recommencez (il s'agit d'un comportement Windows standard).
Dans tout fichier au format OB2 vous pouvez définir des informations textuelles : nom des personnes travaillant dessus, avertissements, ... Pour cela utilisez le menu Edition/Propriétés du fichier.
En particulier, si vous définissez la branche « Alerte », à chaque ouverture du fichier, votre message apparaîtra à l'écran.
Vous pouvez également y ajouter rapidement et simplement des messages par le menu « Edition/Ajout d'un commentaire ». Votre commentaire sera préfixé de la date du jour avant d'être ajouté aux propriétés.
Par double-clic sur un élément dans une liste, ou par simple clic directement sur sa partie graphique, vous obtenez une fenêtre d'édition de l'élément. Suivant l'élément vous pouvez obtenir les visées qui partent ou arrivent à l'élément en pressant le bouton « Visées ».
Exemple
avec la modification d'une station
Pour saisir les données initiales, cochez les cases correspondantes puis entrez les valeurs. Attention, une case grisée indique qu'il s'agit d'une valeur calculée. Si vous modifiez une telle valeur, dès le prochain calcul votre saisie sera annulée. Vous pouvez par exemple utiliser une case grisée pour modifier manuellement une donnée juste avant un report, et sans que les données initiales soient changées.
Par un clic droit sur une liste d'éléments ouvre un menu contextuel. Cela permet par exemple de modifier la collimation verticale des stations ou permettre de décaler les polygonales.
Modification
des collimations sur les stations sélectionnées
Afin que vous puissiez définir vos propres extensions de fichiers carnets et travailler avec plusieurs appareils, commencez par définir vos carnets. Un 'carnet' est défini par son nom et comporte sa configuration RS232 (pour le vidage par port série), l'extension que vous utilisez (gsi, gre3, ...), et le traitement pour effectuer la conversion en OB2. Vous pouvez également préciser que les fichiers ouverts avec un carnet ont une collimation verticale particulière et commune à toutes les stations.
Pour ajouter ou supprimer un 'carnet', faites un clic droit : un menu contextuel apparaît. Pour modifier un élément, cliquez successivement sur les zones à modifier et saisissez la valeur correspondante. Pour la liaison RS232, vous paramétrez les éléments du port série : vitesse, parité, ... Utilisez le bouton « ??? » qui vous précisera le rôle de chaque zone et munissez-vous de la documentation de votre appareil.
Attention, toutes les extensions que vous donnez doivent être différentes.
Dans les fonctions comme ouvrir ou sauver, vous ne verrez apparaître que vos formats carnets. Néanmoins, des commandes affichant l'ensemble des filtres carnets sont disponibles (ouvrir avec tous les filtres, ...), mais les extensions peuvent ne pas correspondrent aux vôtres.
Dans le menu fichier, vous avez deux fonctions pour la réception série :
Usages ponctuels : vous paramétrez les éléments du port série : vitesse, parité, ... Utilisez le bouton « ??? » qui vous précisera le rôle de chaque zone et munissez-vous de la documentation de votre appareil
Par carnet : la configuration RS232 est incluse dans la définition du carnet, l'applicatif passe donc directement en mode réception de données.
Cette fenêtre d'attente affiche le temps d'inactivité (durée depuis laquelle aucune donnée n'a été reçue), la configuration utilisée, le nombre de caractères lus et les 40 derniers caractères enregistrés. Une fois terminé, cliquez sur « Interrompre ». Nous vous déconseillons d'utiliser votre poste durant le transfert afin d'éviter des pertes de caractères (selon la puissance de votre PC).
Vous visualisez alors les données reçues. Contrôlez que cela soit correct et le cas échéant, apportez les modifications nécessaires.
Des boutons permettent d'importer des caractères d'autres fichiers. Une fois les données validées, pressez le bouton « Ok ». Vous devrez alors définir l'endroit où le fichier sera conservé. Enfin, les données sont analysées et le schéma polygonal affiché à l'écran.
Ici, vous pouvez indiquer quels sont les objets à afficher, et comment les afficher. Voici la description de quelques cases particulières :
Coordonnés réelles : L'affichage du schéma se fait soit avec les coordonnées calculées ou approchées, soit avec des coordonnées d'affichage ou encore « utilisateur ». Dans ce dernier mode, vous pourrez déplacer les références et stations par « Pressez-glissez-relâchez ». Dans le cas de coordonnées utilisateur, vous pouvez à tout moment les affecter aux coordonnées calculées : Menu « Affichage/Coordonnées ».
La position de la souris donne le sens de la visée à éditer : avec cette option, si vous cliquez sur une visée A-B, mais plutôt vers A, vous visualiserez la (ou les) visée A vers B. Si vous cliquez au milieu, vous obtiendrez à la fois les visées A vers B et B vers A.
Les éléments connus sont... : par défaut, au fur et à mesure de vos calculs, les stations changent de représentation. Si vous souhaitez revoir graphiquement les données initialement connues, sélectionnez « ceux connus initialement ».
Affichage du menu : il s'agit de l'affichage ou non du menu s'affichant par dessus le graphique, sous fond jaune par défaut. Si vous le cachez, les actions seront faites par clic droit par exemple.
Au niveau de l'onglet « polygo », vous pouvez demander à ce que soit mis en évidence uniquement la polygonale sélectionnée. De plus, le système peut cacher les visées par lesquelles passe déjà une polygonale, ainsi vous visualisez uniquement les visées à traiter. Dans ce mode, les stations ne sont affichées que si une visée hors polygonale y arrive ou en part.
En cliquant sur le bouton « Autre », vous obtenez la fenêtre des couleur ci-dessous.
En plus des différentes couleurs, cette fenêtre permet de définir la taille et la police de caractères utilisée pour l'affichage de texte dans la partie graphique.
Vous pouvez définir les menus et la légende comme transparents, et ainsi, voir au travers votre schéma. Attention, l'usage de cette option ralenti l'affichage et est donc réservé qu'aux derniers modèles de PC.
Afin de faciliter le calcul de petit carnet, ou l'ajout de quelques stations ou visées, vous trouverez dans le menu « Outils » la commande « mini-carnet ». Elle se présente sur deux colonnes : sur celle de gauche, vous saisissez la position des stations ou leur V0. La partie de droite contient les visées et les mises en station. La syntaxe à utiliser a été simplifiée au maximum : elle est indiquée au-dessus des zones de saisie et varie selon que l'on travaille en 2D ou en 3D.
Exemple
de saisie du rabattement donné en exemple
Un bouton « Actualise »
permet d'avoir un aperçu des données
immédiatement.
Enfin, vous validez la saisie avec :
Le bouton « Fusionner » : les données sont ajoutées (ou actualisent) le carnet actuel
Le bouton « Affecter » : vous créez un nouveau carnet avec ces données. Vous devrez indiquer le modèle géodésique.
Si vous possédez la licence 2D en plus du carnet, vous pouvez importer des références d'un groupe de points topographiques.
De plus, vous paramétrez le groupe dans lequel sera transféré les points calculés, et la gestion des conflits :
vidage au préalable du groupe
priorité des points déjà existants ou aux nouveaux
laisser l'utilisateur faire son choix pour chacun des points, ou contrôler l'égalité des points en informant l'utilisateur des points distincts
PARAMETRES DE CALCUL
Dans cette fenêtre, vous aller définir les différentes corrections à appliquer à vos données :
correction atmosphérique à appliquer aux distances
correction utilisateur à appliquer aux distances
correction géodésique à appliquer aux distances et aux dénivelées
correction de projection plane à appliquer aux distances
Pour que ces corrections puissent s'appliquer, vous devez préciser :
Rayon moyen de l'ellipsoïde de projection.
Le coefficient de réfraction k = R/Rr (avec R rayon moyen de l'ellipsoïde de référence). En France métropolitaine (et hors région montagneuse), ce coefficient est égal à 0.13
Coefficient
de réfraction k = R/Rr
En
haut, vous disposez de bouton pour réutiliser ou définir
de nouveaux modèles. Cela facilitera votre travail en
diminuant les risques d'erreurs.
Pour utiliser un modèle
existant, cliquez sur « Charge ». Pour en
définir un nouveau, cliquez sur « Nouveau »,
saisissez un libellé, définissez ses corrections, et
pressez « Sauve ». Pour modifier un modèle,
chargez-le, faites les modifications, puis cliquez sur « Sauve ».
Influence des corrections sur la réduction des distances
Voici les corrections (optionnelles) successives appliquées aux distances :
Correction atmosphérique si la température est
supérieure à -100°C. La température est
en °C et la pression en hPa. |
|
Correction utilisateur. Vous pouvez spécifier à
la fois une constante cu et un facteur ku. |
|
Réduction des distances à l'ellipsoïde
(appelée aussi « réduction au niveau 0 »)
dont le rayon moyen est donné. Pour cette étape, les
altitudes doivent être relatives à l'ellipsoïde.
Si tel n'est pas le cas, vous disposez d'options pour définir
un décalage moyen ou une grille de compensation. |
|
Réduction à la projection. Le module linéaire
kp de la projection est calculé à partir des
coordonnées approchées des points. |
Influence des corrections sur le calcul des dénivelés
Correction de niveau apparent (sphéricité et
réfraction) : |
Dans cette fenêtre, accessible à partir de la précédente, vous définissez les tolérances sur les écarts aux moyennes (distance et DZ), la fermeture en angle, la compensation totale maximale, l'écart des gisements au gisement moyen et l'écart en XY des visées brutes aux points calculés XY.
Vous pouvez également définir vos tolérances pour les « écarts au réel » : par exemple l'écart du D0 moyen de la visée et la distance entre ses deux points une fois les coordonnées calculées. Cela permet de trouver des erreurs. Vous disposez de deux types de tolérances : celles à appliquer dès l'ouverture du fichier (coordonnées calculées rapidement par le pré-calcul), et celles à appliquer une fois les coordonnées réellement calculées (par calcul en bloc ou polygonales).
Les écarts sont convertis en radians, qui eux-mêmes sont conservés sous forme de texte avec un arrondi : vous pouvez donc avoir un très faible écart entre votre saisie et la tolérance utilisée.
Vous trouverez également sur cette fenêtre des facteurs à appliquer aux écarts en distance et en angle. Par exemple, pour visualiser les écarts en distance au cm, et ceux en angles en mgr, saisissez respectivement 100 (1m = 100cm) et 1000 (1gr = 1000mgr).
Si vous travaillez avec des polygonales, indiquez :
si vous travaillez en canevas d'ensemble ou non (influence uniquement la tolérance des polygonales)
le mode de sélection des noeuds : soit vous cliquez manuellement sur les station-nuds (mode conseillé), soit vous utilisez le mode semi-automatique qui réclame néanmoins que vous précisiez les polygonales se terminant sur un nud.
à la fin de la saisie d'une polygonale, une option vous permet de démarrer aussitôt la suivante sans avoir à re-cliquer sur « Nouvelle polygo ». Vous pouvez également demander qu'à chaque fin de polygonale un calcul rapide ait lieu (option intéressante pour les chantiers importants)
le calcul des altitudes peut se faire par cheminement, ou par calcul en bloc. Au niveau du pré-calcul, un calcul rapide peut être affecté pour accélérer les traitements (la différence sur le résultat final est minime - cette approximation est nécessaire pour une plus juste réduction au niveau zéro).
Au niveau du calcul en bloc, quelques options permettent son réglage : le nombre d'itérations maximum autorisé ainsi que les précisions que vous attendez. Un rapport d'équation peut être affiché, mais attention, le rapport est généralement très volumineux.
Sur les points de détail, vous pouvez avoir des visées avec des décalages avant-arrière, gauche-droite. Si vous ne travaillez pas avec les mêmes orientations que l'applicatif (par exemple vous notez positif un décalage à gauche), ou si vous ne travaillez pas en mètres, donnez un facteur qui ramènera les décalages dans le référentiel de l'applicatif (dans l'exemple du décalage gauche positif, il faudrait simplement indiquer -1).
Vous définissez également :
la plage des distances qui sont dites non relevées ou inconnues
si vous ne travaillez pas avec les Z
le mode de calcul du V0 moyen : moyenne arithmétique ou pondérée par la distance.
si vous souhaitez une correction dV (uniquement avec une projection Lambert)
la gestion du renversement de la lunette
si les coordonnées des stations doivent être affichées dans le rapport « points de détail », sinon les coordonnées seront masquées et remplacées par « X »
Cette phase est lancée automatiquement après le chargement d'un fichier et avant chaque calcul définitif (polygonale/en bloc). Vous pouvez également le relancer à partir de la barre d'outils et du menu.
Il comprend diverses taches ayant pour but d'obtenir une première analyse des données avec un pré-calcul des coordonnées XYZ. Par exemple, le système traite ici les erreurs de collimation, la compensation en température, la réduction des angles horizontaux et le calcul des moyennes.
Une comparaison des lectures aux moyennes permet de déceler les premières erreurs.
Les angles horizontaux (azimut) subissent plusieurs corrections cumulatives. La visée de référence pour la réduction est la première.
Réductions des angles horizontaux
Les angles horizontaux (azimut) subissent plusieurs corrections cumulatives. La visée de référence pour la réduction est la première visée et il en existe une seule par station. S'il existe des reprises, elles sont également réduites avec la même référence. Si une reprise utilise une autre référence, le système recherchera une visée commune afin d'effectuer correctement la réduction.
Correction multi-visées. Si au moins deux visées vers le même point sont consécutives avec un faible écart dans l'azimut, une compensation permet d'arriver à la moyenne angulaire.
Correction de fermeture.
Toutes les séquences fermées sont compensées et
la compensation de fermeture est contrôlée par
tolérance. Soit B la référence. Le système
compense deux types de fermetures :
- Séquences complètes
consécutives avec décalage du cercle entre deux
séquences : B,..., B,B',...,B'
-
Séquences simplifiées sans décalage du cercle
entre deux séquences : B,..., B,...,B.
Une message d'avertissement sera affiché.
Dans le cas d'un calcul par bloc, la réduction s'arrête à ce niveau. Dans le cas d'un calcul par cheminements, une compensation supplémentaire sera effectuée en effectuant la moyenne des angles vers un même point (calcul par moindres carrés).
CALCUL
Avant de lancer le calcul,
veillez à donner au moins le XY-V0 de la station de départ
ainsi que les Z connus. Le calcul de l'altitude peut se faire par
calcul en bloc ou par polygonales : voir les options
de calcul.
De plus, afin de calculer plus finement la
réduction à l'ellipsoïde, les altitudes sont
approchées avant le calcul effectif. Cette approximation se
fait par bloc ou par calcul rapide (voir option
de calcul), l'approche par calcul en bloc entraîne un temps
de calcul importants avec de gros fichiers.
Pour définir les éléments de départ, vous pouvez cliquer dessus et saisir vos données. Vous pouvez aussi utiliser les onglets qui s'y reportent.
Exemple
de tour d'horizon à partir de l'onglet V0
Modification
manuelle des données
Lorsque vous visualisez des stations ou références, vous avez des cases à cocher à 3 états : décochée=inconnue, grisée=connue après calcul; cochée=connue
De plus, vous disposez d'un bouton « Visée » affichant les visées arrivant ou partant du point.
Fenêtre
dépliée donnant les visées partant et arrivant à
la station
Ensuite contrôlez les visées dans l'onglet « Visées » ou « Carnet ». Si une visée est fausse, vous pouvez la désactiver en cliquant sur l'ampoule. Si vous souhaitez visualiser l'influence sur le reste des données, vous devez relancer le pré-calcul.
Gestion
des visées. Vous pouvez les désactiver.
Le bouton vert dans cette liste permet de visualiser les visées entre les deux points de cette visée. Cela permet de trouver facilement d'où viennent les écarts aux moyennes.
Saisie des polygonales
Enfin, cliquez sur l'onglet « Polygo » : c'est le moment de saisir les cheminements. Vous pouvez procéder de façon manuelle : faites un clic-droit dans la liste, puis « Ajout ». Mais vous pouvez également utiliser le « menu jaune » ou le menu contextuel de la fenêtre graphique :
Gestion
des polygonales, vous pouvez en désactiver
Par exemple, faites un clic sur « Nouvelle polygo », puis commencez à cliquer les stations. Il suffit en général d'en cliquer 3 par cheminement : le système reconnaît au fur et à mesure de vos clics votre polygo qui s'affiche en gras. Pendant cette phase, un nouveau menu vous permettra par exemple de clôturer la polygo.
Durant cette phase, la barre d'outils est remplacée par des zones de saisie contenant les stations du cheminement.
Vous
pouvez saisir et modifier au clavier les stations cliquées
Vous n'êtes pas obligé d'effectuer l'ensemble des chemins : faites les plus importants, puis cliquez sur « Générer les dernières polygo ». Le système termine la saisie des polygos : elles sont grisées dans la liste afin de les reconnaître. Ces polygos peuvent être effacées par le bouton « Détruit les polygo générées ».
Pour vous aider dans la saisie vous pouvez demander à n'afficher que les visées et stations restant à traiter dans une polygonale. Cela se fait par le menu jaune ou les options d'affichage.
Vous pouvez visualiser à un instant donné les cheminements de précision et les cheminements standards. Il suffit d'utiliser le menu « Affichage/Afficher les polygonales de précision en gras ». Cet affichage reste actif jusqu'à ce qu'il soit régénéré (par exemple un pré-calcul ou la sélection d'un cheminement dans la liste).
Ordonnancement des polygonales
Vous pouvez modifier l'ordre des polygonales en quelques clics en utilisant dans la liste les colonnes « Deplace » et « DeplaceGroupe ». Dans la colonne « Deplace » où figure une double-flèche verticale, un clic gauche fait remonter la polygonale et un clic droit la fait descendre.
Dans la colonne « DeplaceGroupe », par clic gauche, vous définissez la polygonale à partir de laquelle seront ajoutées les nouvelles polygonales ou celles transférées. Il n'y a qu'une seule polygonale de référence, sur les autres apparaît un éclair. Comme les polygonales peuvent être ajoutées avant ou après la polygonale de référence, il existe plusieurs modes. Pour y accéder, il suffit de faire plusieurs clics-gauche. Un flèche pleine, indique que les polygonales seront insérées dans le sens de la flèche. Une flèche en pointillés à le même fonctionnement, mais en plus la dernière polygonale insérée devient la référence. Pour déplacer un groupe de cheminements, définissez la référence et son mode de fonctionnement. Puis faites une sélection des polygonales à transférer. Enfin, faites un clic droit sur un des éclairs de la sélection.
Point nodal
L'applicatif permet de gérer les points nodaux avec une
saisie possible de deux manières. Le nombre de points nodaux
comme le nombre de polygonales y arrivant est illimité.
Si
votre canevas comporte des nuds, vous pouvez les traiter au
moment de la description des polygonales (mode automatique) ou en
cliquant sur les stations nuds une fois dans l'onglet polygo
(mode manuel - le mode de définition se choisi dans
les options). Dans le mode automatique, vous devrez spécifier
pour chaque cheminement s'il se termine par un nud (en
antenne). Il s'agit là uniquement de déterminer le
traitement à effectuer quand il y a ambiguïté.
Prenons l'exemple suivant, constitué de deux polygonales :
Exemple
d'ambiguïté sur un point nodal qui doit être levée
Polygonale A : de 1 à 5
Polygonale B : de 6 à
3
En partant de l'hypothèse « A est calculé avant B », deux solutions sont envisageables au niveau de B :
B est encadrée : alors elle s'appuie sur le calcul du point 3 fait en A.
B est en antenne : alors le point 3 devient un nud. Il va donc être calculé par compensation de coordonnés, puis les polygonales A et B seront recalculées en utilisant le point 3 comme fixe.
Précisez si certaines polygonales sont de précision ou non : un simple clic sur le chemin et dans la colonne « Précision » suffit.
Il ne reste plus qu'à lancer le calcul. Il reprend le pré-calcul et le complète avec la moyenne des angles, le calcul des altitudes et celui des cheminements.
Après un calcul, vous pouvez changer une donnée et recommencer aussitôt !
Si vous souhaitez obtenir un rapport, utilisez la commande par le menu.
Comme pour le calcul polygonal, vous devez auparavant définir les données connues : XY, Z et V0.
C'est tout ce qu'il faut pour lancer le calcul en bloc. Dans le menu, vous trouverez le calcul accompagné d'un rapport.
Le calcul en bloc est un calcul par étapes successives qui converge vers le résultat final. Le nombre d'étape est défini par la précision demandée laquelle est donnée dans les options de calcul.
Une fois les calculs effectués, vous pouvez visualiser ou reporter les points de détail. Pour cela, placez vous dans l'onglet « Pt détail ». Un menu vous permet d'effectuer l'ensemble des actions.
Attention, dans l'onglet « Pt détail », la visualisation des cheminements se fait toujours en coordonnées réelles, même si vous avez spécifié le contraire. Il s'agit ici de pouvoir superposer correctement stations et points de détail.
Si plusieurs visées sont utilisées pour le calcul d'un point de détail, vous pouvez obtenir le détail des écarts en double-cliquant sur le point. Pour chaque visée vers le point de détail et dont la distance est valide, il est affiché les écarts par rapport au point moyen résultat. Si une visée n'a pas de distance (calcul par intersection), il s'affiche un 'X'.
Enfin, si vous ne pouvez lever l'altitude d'un point de détail, indiquez 99 en hauteur de prisme. Ainsi, il n'y aura pas d'affichage du Z lors du report.
LES OUTILS DE CALCUL
Vous pouvez calculer le V0 d'une station en allant dans l'onglet V0 et en cliquant la station. Si ses coordonnées sont inconnues, elles seront réclamées. Après quoi vous obtiendrez la liste des visées vers des points connus en XY : Vous pouvez juste en sélectionner une partie. Le V0 moyen est calculé avec les visées sélectionnées. Vous avez affiché l'écart de chaque visée par rapport au V0 moyen.
Il existe plusieurs types de pondération dans le calcul du V0 moyen. Reportez-vous aux options de calcul.
Calcul de recoupement (relèvement-intersection)
Si vous disposez d'au moins 2 visées d'intersection, ou 3 de relèvements vers un point, vous pourrez calculer ce point par cette commande. Indiquez le point inconnu : la liste des visées d'intersection et de relèvement s'affichent. Si pour les visées d'intersection vous avez donné un matricule différent : ajoutez ces numéros dans « référencé aussi... ».
Sélectionnez les visées à prendre en compte, le calcul est effectué immédiatement (pré-calcul suivi d'un calcul en bloc). Le résultat montre la valeur approchée, la compensation effectuée et la position finale. Au-dessus se trouve le détail du calcul en bloc, et à gauche l'aperçu des données utilisées.
Pour terminer, cliquez sur « Affecter XY » ou « Affecter XY-V0 » afin de conserver le calcul XY ou XY et V0 sur la station.
Indiquez si le relèvement double doit se calculer sur 2, 3 ou 4 points. Il suffit alors des saisir les données (positions et angles) ou directement les stations correspondantes : les données seront automatiquement récupérées (à partir de la première visée correspondante).
Le résultat est calculé dès qu'une zone est modifiée. Si vous avez renseignez les matricules des stations M et N, un clic sur « Affecter le XY... » mettra les coordonnées et les V0 à jour.
Choisissez tout d'abord de quel point est visé la référence T : le schéma est modifié en conséquence. Ensuite remplissez l'ensemble des données (angles, positions et distances). Si celles-ci sont à extraire du carnet, il suffit de renseigner en haut les différentes stations correspondantes et de presser le bouton « Rechercher ». Les autres zones sont alors remplies automatiquement par la première visée correspondante.
Une fois fait, cliquez sur le bouton « calcul » : il vous sera demandé la distance moyenne SB à utiliser, après quoi les coordonnées de B s'affichent. Si vous avez renseigné le matricule de la station B, il suffit de presser « Modifier la station » pour lui affecter la position calculée.
AVANCE
Vous pouvez dans le menu « Calcul » mémoriser un résultat pour le comparer avec un autre. Par exemple pour comparer les résultat calcul en bloc et calcul par polygonales. Vous pouvez aussi l'utiliser pour comparer l'influence de certaines visées, ...
Comparaison
de deux calculs
Dans le menu outils, vous disposer d'une fonction de renumérotation. En une seule action, vous pouvez renuméroter différemment plusieurs plages ou types de points. La renumérotation prend en charge également la mise à jour des polygonales. Vous pouvez obtenir un rapport en fin de travail. Nous vous conseillons de rester vigilant avant une telle opération, par exemple faite une sauvegarde afin de pouvoir revenir en arrière...
Les
listes déroulantes présentes plusieurs types de points
à renuméroter
Cette fenêtre regroupe deux options concernant l'archivage des données.
La première option propose de demander à l'utilisateur d'effectuer une sauvegarde dès qu'un import de données a lieu. Elle vise donc à conserver les données originales du carnet. La sauvegarde peut être réclamée à chaque nouvel import ou uniquement au premier import.
La seconde option effectue l'archivage de chaque fichier au moment de son enregistrement : le fichier existant est renommé en « .old » (suivi d'un numéro). Afin de limiter la création des « .old », l'archivage ne se fait qu'au premier enregistrement : ainsi si vous sauvez plusieurs fois de suite un carnet, il n'y aura qu'un fichier « .old » supplémentaire.
Évolution d'un carnet
En utilisant le menu « Outils/Évolution depuis une sauvegarde » vous allez pouvoir connaître les modifications qui sont survenues : ajout de stations, modification de coordonnées, ...
Il suffit de sélectionner le fichier carnet. Les évolutions sont données pour passer du carnet ouvert à ce dernier carnet sélectionné.
Vous pouvez lever complètement 3 points d'une façade et enregistrer les autres points sans distance.
Dans le menu « Calcul>Façade>Description des façades » ajoutez le descriptif de chaque façade, c'est à dire un identifiant, les matricules des 3 points fondamentaux, et la liste des points qui devront être projetés.
Par exemple, du point 10, on relève en AH/AV/DIST les points 1,2,3 puis sans distance les points 100,101,110,111.
Représentation
de l'exemple (le point 4 n'est pas utilisé)
Par
un clic droit on ajoute la façade et on donne un rapide
descriptif.
Ici, on n'a pas voulu saisir les 4 points à
calculer et on a donner une large plage englobante.
Résultat
final après traitement par module 2D
Lors des prochaines mises à jour, vous pourrez relever plus de 3 points pour matérialiser le plan de la façade avec un contrôle d'erreur possible. De plus, il sera également possible de codifier directement sur le terrain les façades.